Nos enfants sont-ils trop pourris gâtés ?

kenyaOui .

Et ça sera le billet le plus court de la blogo.

 

 

 

Nnannn j’déconne, je vais développer un peu quand même !!

Bon.

J’essaye d’élever ma progéniture en leur inculquant des valeurs de base telles que le partage, l’honnêteté…et tutti quanti.

Ce que tu as, tu dois être très heureux de l’avoir, n’envie pas ton voisin….toussa toussa.

Pourtant, ça n’a pas l’air de marcher, en tout cas pas pour l’instant. Ils ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont.

Devraient-ils ? Je trouve que oui quand même, à bientôt 8 et 10 ans, ça ne me parait pas un concept trop dur à intégrer, peut être me trompe- je ?

Je ne sais pas si vous avez déjà fait le coup à vos moufflets du petit africain qui ne mange pas à sa faim tous les jours, quand ils ne finissent pas leur assiette.. oui j’avoue, j’en suis pas fière mais je l’ai déjà fait. Quant à savoir si ça a un réel effet…

Mais je dois vous dire une chose, j’ai eu l’occasion de faire un tour au Kenya. Oh bien sûr je n’ai pas passé 2 ans dans un camp humanitaire à aider les personnes en grande difficulté là-bas, et pour être honnête, je ne m’en sens pas capable, ni physiquement, ni moralement. J’en suis infiniment reconnaissante à ceux qui le font.

Mais j’ai quand même eu la chance d’aller à la rencontre des habitants d’un village maasaï. Oui, ceux du « terre inconnue » de Melissa Theuriau.

Et surtout, j’ai visité l’école, un peu plus loin.

Et là, j’avoue que j’en ai été toute retournée, mais vraiment. Vous auriez vu tous ces enfants, accourir vers nous, souriants, nous posant mille questions en anglais , oui en anglais, même ceux de 6 ans ! (ils parlent leur langue maternelle bien sûr, ainsi que le swahili, langue officielle du pays.)

Combien tu as d’enfants ?

Ou tu habites ?

Nous on a école du lundi au vendredi ! ( pas de prise de tête sur les rythmes scolaires chez eux !) et le samedi c’est pour laver les vêtements ! ( no comment)

Ils étaient tellement attachants, j’avais le bide en vrac je vous assure. Ils voulaient tous être pris en photo avec nous. (d’où la photo en haut)

Les plus grands (12 ans environ) s’occupaient des plus petits…

Ils avaient tous un sourire extraordinaire, et pourtant, du point de de vue de nos normes occidentales, ils n’avaient rien. Pour certains d’ailleurs, l’école était aussi leur maison, il y avait un dortoir. Ils étaient soit orphelins, soit les parents ne pouvaient pas les prendre en charge.. Ils mangeaient à peu près toujours la même chose, une pâte à base de céréales et de lait.

La gaité de ces enfants m’a littéralement laissée sur le cul, si vous me pardonnez l’expression.

A la fin de ce voyage nous sommes repartis dans notre maison, avec nos enfants qui ont leur chambre remplie de jouets ras la gueule, et qui sont capables de te faire un cake parce qu’en sortant d’un zoo tu ne veux pas leur acheter une 43ème peluche !!!!

J’avoue que c’était très dur d’appréhender ça dans ma tête !!!

Pourtant on fait attention à ne pas leur acheter quelque chose à chaque fois qu’ils demandent (encore heureux !), on limite l’avalanche de cadeaux à noël et aux anniversaires, même si je trouve qu’ils en ont encore trop..

Mais eux ne voient que ce qu’ils n’ont pas, et pas ce qu’ils ont.

Je m’efforce d’avoir cette idéologie aussi en tant qu’adulte, je suis très heureuse de ce qu’on a :

On est en bonne santé.

On a un travail.

On a une maison, avec piscine en plus !

On a à manger tous les jours, ce qu’on aime en plus !

On sort, on les emmène en vacances, à la plage, au parc…

Nous sommes tellement privilégiés !!

Alors quand ils râlent ou qu’ils boudent, parce que, au choix :

ils ne veulent pas rentrer après avoir joué dehors / ils n’ont pas envie de mettre la table/ ils n’ont pas ce qu’ils veulent, tout simplement..

Ca me met les nerfs en pelote, mais grave !!!!

Sans partir aussi loin que l’Afrique, rien que mon enfance n’a rien à voir avec la leur. On était très contents de jouer simplement dans le jardin ( on avait pas de balançoire, de bac à sable, encore moins de piscine !!) nos parents ne nous emmenait pas à droite à gauche tous les week ends, on restaient chez nous !

On avaient des jouets, bien sûr, mais on passait pas notre temps à en réclamer toujours plus !

On ne râlait pas pour un oui ou pour un non…

Dans le style d’éducation que j’essaye d’appliquer, je prône la bienveillance, je prône l’éducation positive, je prône la patience, les explications plutôt que les cris… et parfois ils me font péter les plombs, comme aujourd’hui, samedi 11 juin 2016 à 11h46… trop c’est trop ! la mère qui essaye d’être parfaite se scratche contre le mur une fois de plus !

Je comprends pas ou on a merdé avec nos rejetons.

Ou alors, on aura les bénéfices des valeurs qu’on tente de leur inculquer plus tard ?

Je suis désolée, ce billet pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses !

Ps :Pour une fois, les photos sont de moi ! Je ne résiste pas à vous mettre cette photo d’une femme masaï, que je trouve très belle.

kenya 2

Dans un tout autre registre, ces femmes sont un exemple sidérant de courage, de ténacité et d’optimisme, dans une tribu très patriarcale.. ceci pourra faire l’objet d’un autre billet d’ailleurs..

Et les vôtres, ils râlent aussi parce qu’ils ont déjà mis la table il y a 3 semaines ??

56 réflexions sur “Nos enfants sont-ils trop pourris gâtés ?

  1. Pour répondre à ta dernière question: non… parce-qu’on ne le leur demande pas encore ! Au contraire quand on leur demande, ils sont contents 😀 Par contre, à l’instant même, j’en ai un qui me vrille les oreilles parce-que, je ne sais même pas vraiment en fait (on lui a pris une règle ? On lui demande de s’habiller ? Je n’en sais trop rien).

    Bon, sérieusement, pour en revenir au fond de ton sujet, je pense que nous sommes des enfants pourris gâtés, habitués à tout avoir et éternellement insatisfaits… C’est les résultat de cette société de consommation de M***.

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  2. Moi ce que je kiffe avec ton blog, c’est que ça me permet de voir à long terme avec mon Chouchou… Et de prendre des conseils ! De mon point de vue, La grosse différence, c’est que nous avons toujours des problèmes de riche et ce dès la naissance : combien de millilitres mettre dans le biberon ? On le fait dormir dans une chambre séparée ? Oulalala il n’a pris que 120ml au lieu de 150 ! Il pleure quand il a des gaz, est-ce normal ? (C’est du vécu je précise…) Bref, je pense qu’en Afrique ou dans d’autres pays moins favorisés que le notre, on ne se pose pas autant de questions et au final ils ont un rapport à la vie beaucoup plus simple. J’imagine que s’ils arrivent à manger à leur faim et nourrir leur famille, c’est déjà énorme. Du coup, c’est compliqué de comparer et de demander à nos enfants occidentaux de se contenter de peu… Le fossé est tellement énorme… Mais bon, j’ai hâte de lire les réactions des mamans et de voir ce que l’on peut faire au quotidien pour calmer nos marmots 🙂

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    • gnnnniiii !! c’est clair qu’on a pas les mêmes soucis.. je ne sais pas si une solution miracle va sortir dans les commentaires, j’aimerai bien !! en attendant, j’essaye de gérer, même si j’ai peint un tableau noir, des fois ils sont quand même mignons, heureusement !!

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  3. Mdr j’y est vraiment cru au départ ! Sinon je pense pas que ce soit toi qui fait mal, je pense juste que c’est lié à la société qui veut que l’enfant soit roi, et à l’innocence de leur âge. A 10 ans je faisais aussi des caprices quand j’avais le jouet que je voulais, et mes parents me parlaient aussi des africains et à l’époque ca me passait au dessus de la tête, alors que maintenant ca me touche et encore plus depuis que j’ai ma fille

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    • c’est sur qu’une fois qu’on est maman on voit certaines choses différemment.. bon les miens ne sont pas si horribles que ça, ils ont quand même conscience parfois de certaines choses, mais pour le moment ils comparent surtout avec les copains, et bien sur ils n’ont pas tout ce que les copains ont !

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  4. Aaaah, je n’y suis pas encore, ma Chouquette n’a que deux mois, elle n’est heureusement pas encore capable de réclamer plus, encore plus… Et j’espère que ça ne sera jamais le cas !
    Son père et moi, nous venons de deux familles radicalement différentes : moi élevée seule par ma maman, les cadeaux c’était à Noël et aux anniversaires, point. « Au mérite », j’avais parfois des cadeaux utiles si mes notes étaient bonnes (elles l’étaient souvent !), j’ai eu mon lit mezzanine, un bureau pour ma chambre… Mon conjoint ne savait pas partir en course sans revenir avec quelque chose : couverts de cadeaux systématiquement, lui et sa soeur ! Heureusement ça n’a pas fait d’eux des adultes capricieux. Par contre leurs parents ne se sont absolument pas calmés ! Quand ma mère m’a offert un vêtement pendant ma grossesse pour le bébé, ma belle-mère est arrivée avec un portant de robes et de bodies en taille naissance… que ma fille n’a jamais mis puisque comme prévu elle était trop grande ! Ma mère nous a offert un robot pour faire des bons petits plats pour bébé… Ma belle-mère la table à langer, le transat, la poussette, et encore des habits, et des draps pas à la taille du lit, et puis une poussette pour chez eux… AAAAAAARGH ! Plus plus plus, toujours plus ! Ca me rend folle, surtout que la plupart de ses achats sont déraisonnés… Je crains le premier Noël, et je crains qu’elle n’influence complètement ma fille dans ses rapports à « l’avoir »… Comme tu le vois c’est un sujet qui me crispe également !
    Déjà de savoir que toi tu fais tout ce que tu peux pour leur inculquer tes valeurs, une vision raisonnée du monde, c’est énorme ! Ils en prendront peut-être conscience plus tard… Le déclic serait peut-être d’eux aussi vivre -dans une moindre mesure- cette prise de conscience que tu as eu en Afrique. Collecter certains de leurs jouets pour aller eux-mêmes les remettre à une asso ? Avoir un correspondant dans un pays étranger pour le plus grand (c’est peut-être un peu tôt !) ?

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    • bon l’avantage, c’est que tu vois ce que ça donne adulte !! si ton conjoint est devenu un adulte raisonnable, c’est que malgré tout il a compris la valeur des choses.. bon avec belle maman ca va être chaud en tout cas !! pour les jouets, on en a déjà donné a une crèche, le correspondant peut être une bonne idée, mais pour moi ca serait plus l’occasion d’appréhender une autre culture, je ne sais pas si par ce biais ils se rendraient compte de la chance qu’ils ont.. je dois attendre qu’ils grandissent un peu, j’en ai peur.. ( mais pas trop vite, en ce moment ça va vraiment trop vite !!)

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    • à la naissance de mes enfants, mes beaux parents ont ressorti du grenier des cartons remplis d’habits des années 70. J’en ai tiré deux ou trois trucs qui ont pu servir ( et qui pourraient encore servir : nom de nom, c’était de la qualité, en ce temps là ). Enfin, à choisir : je préfère ça à la surconsommation, nettement.
      Mais dis lui, à ton homme, qu’il faut que ses parents arrêtent avec tous ces achats inutiles ! Moi aussi, ça me rendrait folle.

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      • Oui, on a beaucoup récupéré à droite à gauche, ma mère m’a ressorti certains de mes propres vêtements, j’ai trouvé ça chou que ma fille porte les mêmes choses que moi ! Pareil, on fait beaucoup les braderies, dans la même optique d’éviter la surconsommation, on a proposé plusieurs fois de leur dénicher un transat, mais non, il leur en fallait absolument un neuf. Ça doit faire trop pauvre ! 😁

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  5. L’intro m’a fait rire, j’ai vraiment cru que tu allais t’arrêter. J’ai également été en Afrique et été marquée par les sourires des enfants.
    Mais je pense que les cultures sont si différentes, les vies également qu’il est vain de chercher à les comparer. Je veille à ce que les enfants gardent les pieds sur terre. Nous essayons de leur expliquer les choses: qu’on a acheté une maison, une voiture, que cela demande des sacrifices.. sans non plus les culpabiliser… On verra à l’adolescence quoi !

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    • je suis d’accord avec toi, ça n’est pas comparable, mais je n’ai pas pu m’en empêcher quand j’en suis revenue.. ils prennent peu a peu conscience du cout des choses, après ils ne comprennent pas encore vraiment le concept de gagner de l’argent, l’autre jour petit poulet m’a dit que quand il serait grand, il achèterait un travail !!!! ( j’ai tenté de lui expliquer que ça marchait pas comme ça !!!)

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  6. Coucou maman délire ! Je pense que cela n’est pas forcément lié à l’éducation des parents, mais c’est la Société dans laquelle on vit qui fabrique des désirs dont nous n’avons pas besoin. Tu te lèves, tu n’as besoin de rien. Et là tu vois cette pub et tu te dis que tu as BESOIN de ce truc…bref les enfants voient toutes ces pub, leurs copains à l’école qui ont des choses différentes et qui vont parfois exclure d’autres enfants parce qu’il n’ont pas un objet ou une fringue…Du coup on fini dans cette insatisfaction où nous avons toujours besoin de quelque chose, de courir après, au lieu de profiter de ce que l’on a. Je ne sais pas s’il existe une solution miracle pour que les enfants comprennent, mais essayer de leur expliquer un maximum les choses c’est essentiel je suis bien d’accord 🙂

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  7. Il y a 12 ans (waouu ça fait loin dit comme ça) je suis partie vivre 1 mois et demi en Equateur, dans un bidonville au dessus de Quito et j’ai ressenti la même chose que ce que tu décris : des enfants heureux simplement alors qu’ils sont dans une situation peu enviable. Pour l’instant Bébou n’a que deux ans et elle est une vraie boule de joie. Elle rit et sourit tout le temps et semble assez peu attachée à ses jouets. J’espère que cela va durer.
    Bon après… On a pas la télé… Elle n’a donc jamais vu de publicité de sa vie (ou presque) et donc elle ne sait pas qu’il existe un tas d’autres jouets désirable dans le monde merveilleux de toy’s’r’us. Je ne sais pas si ça joue, mais peut être.
    J’ai aussi lu récemment que le fait de posséder trop de choix de jouets pouvait perturber les enfants (je suis d’ailleurs entrain décrire un post là-dessus… Enfin quand j’ai le temps…) et donc j’essaye de limiter les jouets à la maison. J’ai fait du tri il y a quelques jours et j’en ai mis un paquet au grenier, que je ressortirai plus tard, pour alterner.
    J’essaye aussi de la laisser beaucoup jouer seule dans le jardin ou elle patouille avec trois bouts de bois et un peu de terre… En mode à l’arrache, toute pleine de gadoue… Le bonheur tout simple. Allez… On croise les doigts pour que la société de consommation l’épargne en grandissant (au moins un peu)…

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      • Oui c’était fou! Bon pour le fait de toujours vouloir ce que l’on a pas… Je ne me fait pas d’illusion… Elle réclame déjà des trucs le reine des neiges alors qu’elle n’a même pas vu le dessin animé… On est dans la m…rde moi qui déteste les « licences »

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  8. D’un coté oui je pense que nos enfants sont trop gâtés… D’ailleurs j’essaie moi aussi de limiter les avalanches de jouets pour les fêtes et pour le moment ça fonctionne pas mal (on a toujours l’excuse que notre appartement n’est pas grand). D’un autre côté je l’ai été moi aussi (très gatée). Et au final c’est vrai encore aujourd’hui je n’ai pas toujours conscience de ce que j’ai. Mais la vie m’a quand même appris que l’essentiel de s’achète pas : l’amour, la santé, l’amitié… Et ça je pense que tot ou tard nos enfants l’apprendront (malheureusement parfois).

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  9. Tu as bien raison de râler, et de t’acharner à leur montrer qu’ils ont de la chance!!! Je ne sais s’ils ont déjà vu « Sur le chemin de l’école » mais si pas encore, c’est un super film qui ne les laissera pas indifférents et qui pourra t’aider dans ton argumentaire 😉

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  10. Clairement oui, la plupart des enfants occidentaux sont trop gâtés. 1 de mes enfants a passablement râlé (et râle encore) quand nous sommes venus vivre au Japon, où les logements sont très petits comparés à ceux de France. Mais lors d’un voyage dans un pays proche, quand on a vu des familles entières dormir dehors, par terre, et des rats courir au milieu), ça a calmé tout le monde. Et pourtant les autochtones ont gardé le sourire constamment, même s’ils avaient tout perdu (on est arrivés au milieu d’un « petit » cyclone et ils écopaient à l’intérieur de leurs logements, pour ceux qui en avaient). J’ai récemment discuté avec une femme indonésienne qui me disait : « Les riches se plaignent alors qu’ils ont tout, alors que nous, nous n’avons rien mais nous sommes heureux d’être simplement là, et nous n’avons rien à perdre ». Puisse l’éducation que l’on donne à nos enfants ne pas être vaine (1 de mes enfants veut travailler dans l’humanitaire, j’entends parler de beaucoup de jeunes très sensibilisés à ces problèmes et qui partent l’été aider des populations en difficulté, et j’avoue que ça me rassure un peu sur l’avenir de l’humanité…

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  11. Bonjour Maman délire, le mien à 19 ans depuis quelques années (on va pas dire combien hein^^, euh à 12 ans je crois qu’il ne faisait rien) il met et débarrasse la table et fais sa chambre, quand il y pense où qu’il n’a pas le choix il vide le lave-vaisselle et actuellement j’essaye de lui inculquer que vider la poubelle quand le sac est plein ce serait bien et que tondre de temps en temps c’est pas mal aussi.
    Pour ce qui est de « pourri gâté » , je dirais que ça vient en très grande partie de moi et oui après plusieurs années de réflexion j’en suis arrivée à me dire que c’est ma faute. Je t’explique quand j’étais enfant on ne partait pas en vacances on avait deux jouets par an (un a noël et un à l’anniversaire, je te rassure je ne suis pas la sœur de Cosette, juste mes parents n’avaient pas un gros salaire et nous étions 4 et 2 de plus pendant les vacances.) Donc quand j’ai eu mon fils je voulais lui offrir tout ce qui me faisait (voir plus) envie quand j’étais enfant, je lui rapportait des cadeaux tous les jours, à noël je t’explique pas les paquets au pieds du sapin, des fêtes pour son anniversaire, des vacances et un jour son père m’a dit (parce qu’il cassait souvent ses jouets aussi, vu le nombre qu’il avait il s’en foutait) : il n’a pas la valeur des choses ni des cadeaux car tu lui en achète tous les jours (c’est un peu exagéré mais bon) et s’il casse tu rachètes. Du coup je me suis un peu calmée mais j’ai quand même continué à le gâter, mais pas tous les jours. Mais bon maintenant je trouve que je l’ai quand même pas trop mal élevé : si je lui demande de l’aide il dit toujours oui et quelquefois je n’ai même pas à demander pour qu’il me propose son aide, il est gentil, poli, enfin un bon garçon dont je suis fière.
    Désolée pour le pavé mais si tu me lances sur mon fils on ne m’arrête plus. Bonne journée

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  12. Je crois que l’on a toutes conscience qu’il faudrait arrêter ces amoncèlements de cadeaux pour nos loulous… Mais ce que c’est difficile de résister dans cette société! C’est vraie que nous la faisons aussi cette société de consommation…
    Bref, ça n’est vraiment pas simple!

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  13. Notre fille de 4 ans sait depuis bien longtemps qu’elle a de la chance d’être pourrie gâtée. AU quotidien on prend le métro et on dit bonjour à un gamin et sa maman qui font la mendicité. Il a 6 mois de plus qu’elle. Et elle sait que sa vie n’a rien à voir avec la sienne.
    Une réalité crue, impossible à cacher et que trop d’adultes occultent soit disant pour préserver.

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  14. Pour l’instant, FeuFolet est encore trop petit pour pouvoir réclamer, même s’il commence à tendre les bras vers divers objets (ballons, lunettes, bananes, …) quand on fait les courses …
    J’espère pouvoir lui inculqué de bonnes valeurs, même s’il m’arrive de lui acheté des jouets sans occasion particulière (soit ça me fait plaisir, soit c’est à un prix interessant) … Heureusement, mes parents et mes beaux-parents ne sont pas trop dans la sur-enchère de cadeau, surtout « inutiles ». Quand on les voit, ils ont souvent un petit quelques choses pour lui, mais c’est soit utilitaire, soit des vêtements 😉
    Par contre, j’espère avoir la chance de le (les) gâter au niveau « immatériel » : on a beaucoup voyagé avec mes parents et si je me rends compte de ma chance maintenant, je ne saurais te dire ce qu’il en était enfant …

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    • les voyages forment la jeunesse ! je suis bien de cet avis, nous profitons des été pour sortir de nos frontières.. les cadeaux des papis et mamies, je leur ai demandé de ralentir, car ils avaient pris tellement l’habitude que c’était leur 1ere question quand ils arrivaient pour nous rendre visite !! non mais whooo !!

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  15. Évidemment que je trouve qu’on les gâte trop ! Et pourtant, je freine autant que je peux. Mais finalement, que réclament ils vraiment ? Tout sauf des jouets. Une partie de foot avec papa, un coup de badminton avec maman. Une partie de Uno à quatre. Faire un gâteau ensemble, un tour de vélo … Et mon petit dernier qui me réclame depuis plus d’un an que je ressorte mes rollers pour aller en faire avec lui. C’est tout ce qu’ils veulent : que l’on fasse des choses avec eux. Donnons leur de notre temps.

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  16. Bonjour 🙂 Pour ma part, je crois que leur parler de la situation ailleurs n’est pas d’une grande utilité. Dans le sens où à cet âge, ces projections lointaines n’ont pas beaucoup de sens, pour eux ça ne représente rien de concret, ils sont nés dans une société où on a tout, ils ne peuvent pas imaginer ce que c’est que de ne pas avoir, ni même s’ils seraient malheureux en n’ayant pas. Ils ne peuvent que se dire que ce ne serait pas pareil, mais pas savoir si ce serait pire. Imaginer la réaction de leur corps face à la faim, etc, tout ça ils ne peuvent pas le visualiser, c’est complètement étranger.

    Après, je pense que nos comportements, adultes comme enfants, de vouloir encore et toujours plus de choses ne sont que des compensations. On vit dans une société où les familles ne disposent parfois que de moins d’une heure par jour pour vivre ensemble vraiment, se connaître, échanger de la bienveillance et de l’amour. Nous sommes complètement carencés affectivement, j’irais même jusqu’à dire déshumanisés. On travaille, et on vit ensuite. On évalue la qualité de notre vie à notre niveau de vie, alors même que tout ce qui fait la vie ne s’obtient pas avec de l’argent ou des biens quelconques.

    Avoir encore et toujours plus de choses nous procure des sensations de satisfaction et de plaisir que le mode de vie moderne nous a retirées dans les relations humaines, alors on les cherche ailleurs et on y est très vite dépendants. Je crois, que pour cesser de désirer toujours plus, il faut d’abord retrouver du temps. Le temps d’être avec soi même et avec les autres. Le temps de combler les besoins affectifs profonds. Je vais sans doute rédiger un billet là dessus tiens, ça m’inspire, d’ailleurs ta question rejoint assez un des sujets de philo du bac cette année !

    Bonne journée 🙂

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  18. Qu’est-ce que je me reconnais dans ton article! Moi aussi je trouve que nos gamins sont beaucoup trop gâtés (bon petite précision, moi il s’agit de mes belles filles). Moi ce qui me rends dingue, c’est quand on a droit à: « quoi on fait rien ce week-end? Mais on va s’ennuyer! On fait jamais rien!!! » Alors que le week-end d’avant on était à Center Parcs, et celui d’avant à Paris…. Non mais « Aaaahhhh!!! » 😨

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  21. Je pense que c’est juste l’environnement qui est différent… on ne peux pas être tente/désirer/vouloir ce dont on ne connaît pas l’existence ou qu’on ne côtoie pas… isabelle filliozat disait dans une conférence « normal que les petits africains ne fassent pas de crise… ils ne vont jamais au supermarché »… trop de stimulations sensorielles, trop de tentations c’est normal de succomber pour les enfants… on ne peut pas être gourmand de chocolat si on en n’a jamais goûté… c’est notre environnement qui nous créé tous nos désirs… et il faut parfois en passer par « la satisfaction de tous nos désirs » pour réaliser qu’en fait ce n’est pas ça qui nous rend heureux… un petit africain au milieu de nos enfants se sentirait triste car lésé… au milieu de son environnement à lui il a la même chose que les autres donc il s’en contente… du coup pour nos enfants à nous, à part les ouvrir un maximum à la réalité des autres et laisser se développer leur empathie naturelle en leur montrant aussi l’exemple, je ne vois pas trop quoi faire… les « priver » par rapport à leurs camarades ne me semble pas plus être la solution que les « inonder » de cadeaux… tout est dans l’équilibre qui convient le mieux à chacun…

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exprime toi, je suis toute ouïe !