2017 : année défi

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malheureusement non, ça n’est pas une photo de moi !!!!

Ouais, rien que ça.

 

Pour tout te dire, je ne suis pas du style à prendre des résolutions en début d’année. Ou plutôt si, mais c’est quand ça me pète au casque. Par exemple je peux me dire qu’il faut que je boive 1,5 litres d’eau par jour, mais ça sera un 14 avril. Ou alors je me mets au canevas, et ça, ça peut me prendre un 7 octobre. Voila. Mais le 1er janvier, ma seule bonne résolution c’est d’en faire le moins possible (enfin juste ce jour là) et j’avoue que cette année, j’ai plutôt bien réussi, il faut dire que je me faisais gronder par papa délire dès que je tentais d’approcher le lave-vaisselle. Et bah tu vas rigoler mais j’ai eu un mal de chien à ne pas faire grand-chose. Fou  non ?

Bref je vais essayer de ne pas trop faire de digressions, je sens que je commence déjà à m’égarer.

Parce que 2017, ça va envoyer du steak. J’ai décidé. Mais j’ai pas attendu le 1er janvier pour me le dire. Je prépare mon coup depuis quelques temps déjà.

Je me questionne, je m’interroge, je cherche, je fouille.. dans ma mémoire, dans mon subconscient, sur internet, dans les livres…

M’enfin mais que cherche –je (ça se dit ça ??) donc comme ça ?

Un sens à ma vie. Et ouais, rien que ça.

Il parait que c’est la faute à Maslow.

Tu connais Maslow ? moi pas beaucoup, mais il parait qu’il a construit une pyramide, pourtant il était pas égyptien. Dingue non ?

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crédit : nouscomprendre.com

Et bien il se murmure dans les milieux autorisés que lorsque tu as rempli les étages du bas, tu peux grimper sur la pyramide. Et moi, mes étages du bas, ils sont ok.

J’ai un toit au-dessus de ma tête, je mange à ma faim, je suis en bonne santé, j’ai des enfants beaux, intelligents et bien élevés (oui bon ok j’en rajoute un peu !!!!!!!). J’ai un mari beau, intelligent, bien élevé (et qui remplit le lave-vaisselle).

Niveau amitié, j’ai les meilleures copines du monde best time ever. J’en ai près de moi (youpi) j’en ai loin de moi (bouhhh) mais j’ai que des supers copines.

Il ne me manque rien, en fait, si tu regardes bien.

Et pourtant. Depuis quelques temps,mon âme erre parfois comme un étrange jack à la recherche de son Noel.

Et pourquoi maintenant d’ailleurs ?

La crise de la quarantaine ma bonne dame !

Ah, tu croyais que c’était une légende urbaine ? un mythe ? oui moi aussi, avant. Bon pas de bol, ça peut arriver en vrai. Mais je voudrais pas te faire peur, d’ailleurs ça n’arrive pas à tout le monde, un peu comme les terrible two, y parait que certains passent au travers…

Bon je sens que tu commences à t’énerver. Déjà je te balance que tout va bien pour moi ce qui peut être un poil horripilant (enfin rassures-toi j’ai moi aussi aussi mon lot d’emmerdes…), et en plus tu te demandes ou je veux en venir.

Je veux en venir que mis-à-part la vie de famille, on passe 8 heures par jour à travailler. Enfin en ce qui me concerne en tout cas.

Et je me suis rendue compte récemment que même si j’ai aimé mon boulot pendant de nombreuses années, ça n’est pas ce que je voulais faire au départ.

Tu sais, ce que tu cherches à savoir quand tu as 17 ou 18 ans.. lorsque tu te demandes ce que tu vas bien pouvoir faire de ta vie..

Certains ont déjà une idée très précise, d’autres sont largués mais finissent par trouver leur voie.

Moi, lorsque j’avais 18 ans, j’étais attirée par les autres (et pas que les personnes du sexe opposé je précise ! ). Je voulais être psychologue, ou assistante sociale. Je voulais prendre les gens par la main, et les emmener vers un meilleur eux. Mais sans rentrer dans les détails, ça n’a pas pu se faire. On m’a fait comprendre ça n’était pas un vrai métier (?), que je gagnerai pas forcement ma vie, que ça serait dur…un peu le contraire des encouragements si tu préfères.

Et à ce moment-là, je n’ai pas osé aller à l’encontre de ce qu’on me disait.

Alors je me suis laissé porter, là où le vent m’a mené. Et le vent a été très sympa avec moi, il m’a trouvé un travail sur et respectable. Ça m’a même plu, j’ai rencontré des tas de gens sympas. Je m’y suis fait des amies pour la vie, je me suis même éclatée. Je ne regrette rien.

Durant cette longue période, cette idée est restée endormie bien au chaud, dans mon inconscient.

Les années ont passé, plus ou moins tranquillement (la vie, les déménagements, les enfants toussatoussa).

Et puis, récemment, du haut de ma pyramide de Maslow, mon idée s’est réveillée. Elle a fait  » toc toc, y’a quelqu’un ? je ressortirai bien du placard moi ! »

Elle est carrément sortie de mon inconscient et s’est installée en plein milieu de mon cerveau (sans gêne quoi !). Au début ça me faisait plutôt rire. Mais oui bien sûr, moi, la fille qui a horreur du risque, qui fait tout pour rester bien au chaud avec sa sécurité et son confort, je vais me mettre en danger ??

Mais j’ai laissé cheminer cette idée, juste pour voir, comme ça, ou elle allait.

C’est pour ça que je me suis mise à chercher. Et vous savez ce qu’on dit : quand on cherche, on trouve !

Je n’ai pas réussi -ni d’ailleurs eu envie- d’arrêter cette idée. C’est pour ça qu’en 2017, je vais apprendre à savoir écouter les autres, je vais apprendre à les aider à devenir de meilleurs versions d’eux même, je vais apprendre à être une coach.

Par contre, j’ai les chocottes grave. J’ai peur de ne pas réussir à tout mener de front. Car je vais aussi continuer à travailler là où je suis. En fait il s’agit surtout de travail à la maison, avec quelques jours de formation par ci par là. C’est donc faisable à ce qu’on m’a dit.

Et puis j’ai aussi peur de mettre mon fragile équilibre familial en danger.

La seule chose qui ne me fait pas peur, finalement, c’est la formation en elle-même. Je suis super excitée, j’ai envie d’y être, j’ai envie d’apprendre. J’ai envie d’y arriver. Mais ne pas savoir avec précision ce qui va en découler, c’est un chouïa angoissant. On m’a expliqué qu’il fallait que je voie les choses petit à petit. Ne pas penser à la montagne qui se dresse devant moi, penser que je vais la gravir petit à petit, marche après marche. Car si je poursuis le chemin jusqu’au bout, fini le cdi. Fini le petit confort pépère du salaire fixe, des congés payés et des repas livrés au bureau.

Du coup depuis quelques temps je me galvanise aux messages positifs de toutes sortes. Je me dope même je dirais.

Parce que là…………………..je vais devoir apprendre à me faire confiance (il serait temps..)

2017, me voilà.

Est-ce que tout est écrit ? Je ne sais pas.

Est-ce que les choses arrivent par hasard ? En voilà une bonne question….vous en pensez quoi vous ?

41 réflexions sur “2017 : année défi

  1. Moi je dis : Fonce Fifou ! On a qu’une vie put** de bord** de mer**… Alors autant en faire quelque chose de chouette, quelque chose qui t’éclate et qui te rende fière. Parce que moi je sais qu’avec ta tête bien vissée sur les épaules et tes pieds bien ancrés au sol tu vas TOUT déchirer et que tu vas y arriver. Tu vas flipper mais purée qu’est-ce que tu vas kiffer ma vieille ! 😉

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  2. Ahah ! Bon courage ma grande ! Tu le sais hein, j’ai entamé une formation moi aussi. Je ne vais pas te mentir, c’est dur de trouver le rythme. La somme de travail et SURTOUT la remise en question de soi n’est pas évidente car comme toi, c’est un changement radical de voie. Mais après tout, c’est bien ce qu’il faut pour se sentir épanoui ! J’espère que tu as/auras la même chance que moi, ce qui fait ma grande force : le soutien de ma femme, sans réserve, aucune.

    Fonce et surtout prends du plaisir, pense au « après » dans les moments les plus hard ou les plus crevant et tout roulera !

    Let’s Rock !

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  3. Ouah ca c’est du projet !! J ai hate de savoir la suite, j espère que cette formation sera à la hauteur de tes espérances déjà ! Et j imagine bien un jour suivre ta voie (je veux dire me remettre en question professionnellement), quand j aurais eu le nombre d enfants souhaité et qu ils sauront tous se faire cuire des pates – en gros 😉 .

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    • haha ! oui c’est vrai qu’une part de la décision tient au fait qu’ils commencent a être ( plus ou moins) autonomes, qu’ils peuvent se laver tout seul par exemple, du coup ca me laisse un de peu de temps. on est comme les enfants, on ne peut pas tout faire a la fois ! la formation a l’air extra et j’ai eu un excellent feeling avec celle qui gère la formation, sinon, je n’y serais pas allée..

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  4. Tu as tellement raison! Moi je dis: vas-y, grimpe tout en haut de la pyramide! Marche après marche, fait des pauses si besoin mais grimpe. Je te souhaite de réussir dans tout ça, c’est hyper important de mesurer le chemin parcouru et de se recentrer ensuite sur ce que l’on veut vraiment faire. Gros bisous ma belle et raconte nous tout ça régulièrement!

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  5. Moi je dis comme Woll ma poule (mais sans les gros mots parce que je suis polie^^). Fonce! Tu seras géniale là dedans! Lance-toi, éclate-toi! Big bisous (tagadou tagadou!). Voilà c’est tout!

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  6. Je crois qu’elle est normale, cette crise des 40 ans, et c’est je pense aussi très lié au fait que la vie soit alors bien installée (finalement c’est plus un critère favorisant que le contraire) : on a finalement tous besoin de nouveaux projets régulièrement, pour avoir l’impression d’avancer. Personne n’aime stagner 😉 Quand on a 30 ans, ces projets métiers/mariage/maison/enfants, ils s’enchaînent souvent à une vitesse folle, à 40 j’imagine que c’est plus calme 😉

    Je te souhaite beaucoup de courage (et de bonheur) dans cette nouvelle aventure ! Coach alors ? De quoi du coup ? De vie ? C’est marrant j’avais écrit un article qui s’appelait « Le coach de vie » (pas publié car dépressif au possible : en gros c’était comment un coach m’aurait aidée au moment de prendre toutes les décisions de ma vie qui se sont révélées un peu pourritos) (tu me donneras des conseils alors, pour toutes les prochains gros tournants de ma vie) (bon par contre, j’ai pas de quoi payer, c’est grave ? :p) 😉

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    • haha j’aurai bien aimé lire ! mais attention un coach ne donne pas de conseils, il t’aide a trouver toi même la solution.. et dis toi bien que des décisions qui peuvent sembler pourries finissent toujours par te faire aboutir quelque part !

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  7. super
    je vois très bien ce dont tu parles
    on est une génération où on aura plusieurs métiers
    je dis fonce !
    fais toi plaisir
    c est vrai que pas évident mais ça vaut le coup
    j ai fait 1 formation bien après mes études figure toi qu’il y avait mère s de famille, femme et hommes qui avaient la cinquantaine
    tout est possible

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  8. Bravo et courage pour cette volonté de changement ! Je crois que c’est une bonne chose que de vouloir coller à ses rêves et il n’est jamais trop tard pour les faire vivre. 40 ans, c’est l’âge où l’on se rend compte qu’on est à peu près à la moitié de sa vie ; si la première partie est parfois plus ou moins influencée ou dictée par notre éducation, notre famille etc., la seconde, elle, nous appartient vraiment. Moi à cet âge-là, je suis partie vivre à l’autre bout du monde, et je ne regrette rien ! Je te souhaite à nouveau une très bonne année 2017 qui te permette la concrétisation de tes projets !

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  9. J’adore les défis ! Ils permettent de rester en vie, d’avancer ! C’est stimulant ! Je te vois très bien en coach! Tu pourras me donner des leçons. Tu vas assurer grave! Bonne chance pour ce nouveau chemin !

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  10. Je prends toujours grand plaisir à te lire, mais je crois que c’est la première fois que je commente chez toi, pour dire : you go girl !
    Ton récit me touche, car moi aussi j’ai beaucoup caressé l’idée (sexy idea) de choisir un métier d’aide, et qu’on m’a aussi découragée – parce que c’est difficile de côtoyer la souffrance, et parce que ce ne sont pas des métiers très glamours ou reconnus. A (l’approche de ?) la quarantaine, tu as sans doute acquis une stabilité émotionnelle et la confiance de dire merde aux esprits chagrins pour te lancer dans ce beau projet.
    Je me dis parfois que je ferai comme toi, mais il se trouve qu’à 31 ans, je commence enfin à m’éclater dans ce que je fais, du coup ça attendra peut-être la cinquantaine 😉
    En tout cas, plein de courage pour cette année de défi !

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  11. Excellent! Il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves! C’est étrange mais moi aussi je voulais être assistance sociale et on m’a bien dissuadée de me lancer dans cette voie. J’ai pensé à coach en milieu d’année, mais je ne peux pas me le permettre pour le moment…je le garde sous cloche.
    Tu as fait le premier pas, c’est le plus difficile. Tout va suivre. Tu vas y arriver…Tu sembles bien partie! Je t’envoie plein d’ondes positives!

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