Nos enfants nous aiment-ils toujours autant quand ils grandissent ?

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J’ai été frappée l’autre jour par cette question de maman nouille dans son commentaire ici.

ça m’a interpelé direct et pour cause : je me la suis déjà posée un bon million de fois !

A chaque fois que je leur crie dessus.

A chaque fois que je les réprimande.

A chaque fois que je leur dis d’aller se coucher au lieu de regarder la télé.

A chaque fois que je les empêche de tourner en rond en fait.

Et à chaque fois, je suis surprise de les voir revenir 5 minutes après, ou le lendemain matin, le sourire aux lèvres. A réclamer un bisou ou un câlin. A rigoler avec nous.

Ils ont pourtant bien de la mémoire, pas de doute là dessus. Enfin comme tout le monde, la mémoire sélective..

ah bon, j’étais punie jusqu’à demain ??

Par contre quand il s’agit de me rappeler que j’ai vaguement émis l’idée il y a 6 mois qu’on emmènerai les copains au trampoline park pour leur anniversaire, leur mémoire est infaillible !

Bref.

Je sais que maintenant qu’ils sont grands, ils se souviennent lorsqu’on les gronde (consciemment je veux dire).

Parce que oui, je les gronde. Je crie. Parfois j’arrive à rester zen et à dialoguer, mais parfois non.

D’ailleurs permettez-moi une petite digression là-dessus car j’ai un scoop :

On nous répète à tour de bras que les enfants sont des éponges, qu’ils absorbent toute nos émotions -négatives bien sur- et positives aussi.

Et nous les adultes ? Nous sommes quoi ? Des maxi éponges !

Parce que quand vous avez passé une journée difficile au boulot, que vous avez galéré dans les bouchons, que votre RER a 20 minutes de retard, qu’il fait en plus 40° #specialededicacecanicule – bah quand vous rentrez, vous avez un peu de mal à faire cuicui les p’tits oiseaux avec vos enfants n’est-ce pas ! Surtout quand ils ne veulent pas sortir du bain et/ou qu’ils courent partout au lieu de rester tranquilles sur le canapé à regarder pepapig (c’est pourtant bien pepapig, comprends pas !?).

Si, à l’inverse, vous avez eu votre meilleure cop’ au téléphone à l’heure du déjeuner, qu’un homme charmant vous a laissé sa place dans le bus (sisi c’est possible), que vous avez gagné 15,32 € au loto et que votre belle mère part pour 3 mois en cure à St Malo et va enfin vous lacher la grappe sur comment faire pour rendre babichou propre en 4 jours, bah là, vous regardez votre progéniture garnir amoureusement la table basse de morceaux de ships baveux (#lecauchemarddepapadélire ) sans même lever le sourcil.

Donc, nous réagissons avec nos enfants en fonction de comment on va bien nous, ou pas. Je parle en connaissance de cause… Souvent quand je leur crie dessus, je pense en même temps qu’au final c’est pas si grave de se taper une crise de fou rire en se lavant les dents (ça nous fout en l’air le timing du matin !!). C’est surtout que moi j’en ai marre de mon taf ou que je stresse pour mon futur job, et du coup je ne supporte rien.

Pour résumer, je suis bienveillante quand je vais bien.

Ceci étant dit, je constate jour après jour avec soulagement que non, ils ne nous détestent pas encore. Ils veulent des câlins, ils veulent jouer avec nous, ils veulent qu’on regarde un film tous les 4 dans le canapé… ils nous appellent mamounette et papou #mignonitude (oui je suis très hashtag aujourd’hui). Quand l’un ou l’autre n’est pas là ils demandent :

quand est ce qu’il rentre papa ? quand est ce qu’elle revient maman ??

Je serai bien incapable de vous expliquer vraiment pourquoi. Je suppose que ça a à voir avec le coup de leur poser des limites et qu’ils en ont besoin … Sans doute aussi un peu parce que pour eux nous sommes encore des dieux vivants.

Nous sommes les parents, les référents.

Ceux qui savent.

Ils n’ont pas encore compris qu’on avançait à l’aveugle, en testant des trucs sans forcement savoir ou on va !

Pourtant des fois ça part dans les tours ! Moi encore quand je crie, ils se marrent à moitié (et ça m’énerve encore plus !!) mais quand papa délire hausse le ton les murs tremblent(et je sursaute) !  Et pourtant ils sont bien accros à leur papa(non chui pas jalouse).

Parfois on les pourrit, et 5 minutes après ils rigolent. la moutarde nous (re)monte au nez, du coup on leur dit :

Mais vous vous rendez compte quand même que là on est fâchés ?

Ouais boffff.. ils passent à autre chose quoi.

La rancune est un sentiment absolument inconnu pour eux.

Seraient-ils finalement bien plus indulgents que tous ces gens, ces parents, ces psys, qui jugent et donnent des leçons ?

Je pense que oui.

Et puis il y a autre chose que je fais. Lorsque je suis allée trop loin, sans que ça soit justifié, je vais les voir et je m’excuse. Je leur explique. Car oui maintenant, ils ont l’âge pour entendre tout ca. Peut être qu’ils ne comprennent pas encore tout, ou du moins ils n’appréhendent pas encore ce que peut générer un changement de travail par exemple ( p’tit poulet il n’y a pas si longtemps croyait qu’on achetait un travail en fait…) mais cela leur permet de voir qu’un adulte aussi parfois se trompe.

Ca n’est pas forcement une démarche facile pour moi, mais je le fais. Et puis ça contribue à entretenir le dialogue entre nous.

Nos grands-petits ont 9 (dans 3 jours !!!) et presque 11 ans. Est-ce que ça va durer comme ça ? Est-ce que lorsqu’ils vont basculer dans l’adolescence les choses vont changer ? Sans doute… J’espère vraiment qu’ils ne nous rejetteront pas trop à ce moment là, car je sais qu’on le vivrait très mal. Je vais tout faire pour garder un dialogue, moi qui est souffert de rester dans le silence de mes 11 ans à mes … 22 ans …(#allongezvoussurlecanapéetparlezmoidevotreenfance).

Et vous, ils vous épatent aussi vos bambinos avec leur réaction ?

 

 

 

 

 

Moi gronder ? non jamais voyons !

52 réflexions sur “Nos enfants nous aiment-ils toujours autant quand ils grandissent ?

  1. Ça me fait penser à une scène il y a 3 semaines. On avait eu une journée plus que pourrie au travail mais vraiment très pourrie et le soir, ils n’avaient le droit de rien. On a passé notre soirée à les engueuler pour un oui ou un non. Et je m’en voulais de faire ça mais je n’arrivais pas à me reprendre. À un moment, j’ai quand même expliqué à ma grande de 8 ans, lui ai demandé pardon et là, elle m’a dit un truc du genre « c’est pas grave, vous avez eu uns mauvaise journée ». Oui mais on ne devrait pas s’en prendre à vous comme ça.

    Bref, tout ce discours pour dire qu’ils sont effectivement des éponges mais qu’ils comprennent beaucoup et pardonnent encore plus. Après, je ne sais pas quand ils cessent de nous pardonner. Le plus tard possible, j’espère.

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  2. Ça me fait penser à une situation de Dickens: « les enfants commencent par aimer leurs parents. Ensuite ils les jugent. Quelque fois ils leur pardonnent » C’est pas joyeux joyeux, hein ? Je pense qu’ils nous jugent tous à l’adolescence et qu’ils nous pardonnent presque tous quand ils en sortent 🙂

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    • ah bah c’est sur que quand on va descendre du piédestal ça va faire mal ! en tout cas ils ont intérêt à pardonner avec tout ce qu’on fait pour eux !! ( oupps papa délire a pris possession du clavier on dirait !!)

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  3. moi aussi je crains l’adolescence.. mais j’en suis loin encore….
    mais si on réfléchit, nous avons été enfants aussi… n’aime-t’on plus nos parents? Bah tu as ta réponse non? Bien sûr qu’on aime ses parents s’ils ont fait de leur mieux dans notre enfance… on restera toujours le fils ou la fille de quelqu’un, quelque soit notre âge, c’est juste que l’amour se manifeste différemment… mais j’espère que mes enfants me feront des calins à tout âge!!! (moi à 17 ans, je prenais encore mon papa par le coup, et il m’arrive de le faire encore)

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  4. Belle réflexion et pour le coup,tu me fais déculpabiliser ( oui,nous sommes super bonnes là dedans les mères pour culpabiliser !!) de parfois gueuler un peu trop fort sur mes ados !
    Je te rassure,une fois ado nos enfants nous aiment toujours et je te dirais que le dialogue est la clé . Savoir s’excuser quand on pousse le bouchon un peu trop loin ( ou bien est ce eux qui ont poussé le bouchon trop loin et qui ont fait monter la mayonnaise ?!) ,savoir rigoler avec eux est hyper important car je confirme qu’à l’adolescence l’humour se développe énormément !

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    • ahhh la culpabilisation c’est le truc favori de la blogo et des mères ! tant mieux alors si j’ai pu t’aider ! ma fille a déjà pas mal d’humour ( et mon fils aussi d’ailleurs) je pense que le fond de leur caractère hyper rieur ne changera pas même avec un bouleversement d’hormones ! Et je ferai tout pour conserver le dialogue comme tu dis. au fait, très beau blog que le tien ! (il faut que je me mette à la méditation, c’est dans mes projets à court terme !)

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  5. Je suis encore loin de ses questions et inquiétudes, puisque mes petits gars sont encore plutôt dans la fusion avec maman (un peu moins papa). On a tous des choses à reprocher à nos parents (et ils en auront aussi, snif), on leur pardonne plus ou moins, on comprend le jour où on se retrouve à leur place, mais ils gardent une place de choix dans notre coeur 😉

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    • mais la fusion peut durer très longtemps, vu qu’elle est encore là avec mon fils !(enfin moins depuis quelques mois, faut qu’il apprenne a se décoller de moi !)(oui moi aussi !!) c’est sur que lorsqu’on devient parents on comprend pleins de choses…

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  6. Moi aussi je m’excuse auprès de mon ainé quand je pense être allée trop loin. Lui aussi a du coup le pardon très (trop?) facile. Il fait une bêtise, un caprice, on a a peine le temps de hausser la voix qu’on a le droit à un « Pardon Maman ». Et si on a le malheur d’insister, il se met a crier plus fort : « Pardon j’ai dis !!! »… Bref le pardon est presque devenu le passeport à bêtises … mais j’ai toujours le droit à des gros câlins, des « je t’aime maman »… et j’espère que ça durera encore très longtemps ! En tout cas j’essaie de lui apprendre à ne pas être gêné de le dire, pourvu que ça passe le cap de l’adolescence … enfin j’ai encore un peu de temps… 😉

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  7. Chez moi j ai de 14 ans et deux de 10 quand le chef de meute et moi avons quelque chose à dire on le dit quand ça ne nous plait pas mais quand ça nous plaît aussi. On se parle souvent trop rapidement ou énervé mais on se parle. De leur côté ils ne se gênent pas de nous dire quand on exagère. On reconnait aussi nos erreurs et on s excuse. Avec nos humeurs, nos fatigues, nos personnalités mais avec franchise on échange, on se parle naturellement sans reflaichir parce que même si la forme n y est pas toujours on sait qu’ il y a de l amour du respect et du dialogue. Pour moi c est ca la vie de famille on ne met pas toujours la forme mais on est la les uns pour les autres. Merci pour cet article. Bonne journée à toi

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  8. J’avoue que l’adolescence et l’étape indispensable du détachement des parents (plus ou moins en douceur) me fait un peu peur ! J’aime les voir prendre leur indépendance, commencer à faire leurs propres choix mais j’aime aussi les petites périodes de régression où l’on sent qu’ils ont encore besoin de nous, de nos calins, de nos conseils, de notre attention !

    Bref, toute l’ambivalence d’une maman !

    Bonne journée

    Virginie

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  9. Tu sais, c’est une vraie question que je me pose. Parce que je sens bien que je n’aime pas ma mère comme mes enfants m’aiment.
    Bine sur ils sont petits encore, mon deux ans et demi a parfois besoin d’un câlin quand je l’engueule, pour se rassurer, pour me calmer moi. Et mon quatre mois, je sis forcément tout pour lui, et encore je ne l’allaite pas (parce qu’alors il m’aimerait comme j’aime la raclette et le saucisson, je te raconte pas!). Mais en grandissant?
    Je crois que ce qui les éloignent ce n’est pas qu’on les engueule, mais qu’ils s’ouvrent au monde, découvre d’autres choses et nous remettent e question. Se rendent comptent qu’on n’est pas tout. peut-être c’est juste un autre amour, plus adulte.
    Mais tu sais ce qui me fais peur aussi, est-ce que nous on les aimes autant? Quand ils deviennent ingrats, boutonneux et cons? S’ils choisissent une belle fille naze ou qu’ils votent fn?

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    • bah oui ils se rendent compte que nous sommes des êtres faillibles, et qu’ils ne sont pas toujours d’accord avec notre idéologie.. tu poses encore une vraie question : comment faire si ils prennent le chemin opposé au notre. bah je pense que c’est très dur à vivre. Je sais qu’il y a des familles qui se déchirent à cause de ça.. dans 15 ans sur nos blogs respectifs on ne parlera plus de la belle mère relou mais de la belle fille qui croit tout savoir et qui fait n’importe quoi !!!

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  10. Bon, je n’ai pas encore d’enfants mais je sais que moi je n’ai jamais connu de période difficile avec mes parents. J’ai toujours été extrêmement proche de ma maman et ça continue (je l’appelle souvent et au moins un texto par jour) et je les aime tous les deux comme au premier jour 😀 je leur saute au cou quand je les vois ou que je les quitte pour quelques semaines, alors j’imagine que oui, les enfants peuvent t’aimer toute la vie autant! Ma soeur, elle, était très indépendante quand elle était petite, elle voulait jamais de câlins par exemple, et maintenant à 32 ans, elle est très demandeuse, au plus grand bonheur de ma maman 😉 Bizzz bonne journée!

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  11. Je ne m’étais pas encore posée la question avec une Tess de 16 mois et maintenant, je m’en pose plein et je crains l’adolescence ^^ J’espère que quand il arrivera, on passera ce cap sans trop de dégâts. En attendant, je profite de chaque petit moment d’amour 🙂

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    • oui tu as encore pleiiiiiiiiiiin d’étapes à passer avant d’en arriver là ! c’est pire que mario bros ! faut faire chaque niveau à la fois sinon tu peux pas avancer . profites, tu as des millions de câlins encore à faire avec ta petite !

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  12. J’adore le : « Je suis bienveillante quand je vais bien » (je rajouterai que j’essaye quand je vais moins bien… Mais que ce n’est pas toujours une réussite^^) J’adore te lire Maman Délire. Des Bécots de la poulette qui vient de pondre.

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  13. J’ai remarqué ça avec mon fils aussi, il oublie vite. Je me dis que c’est ainsi parce qu’il sait qu’on l’aime au final. Comme tu le dis tout dépend de notre journée et de notre état d’esprit à un instant T. Il y a des jours où je lâche prise sans problème, d’autres où j’ai l’impression qu’il me pousse à bout et je ne peux plus gérer. Quand je crie, j’essaye toujours après coup de parler avec lui pour lui expliquer que je suis juste à cran, que ça n’a rien à voir avec lui.
    La vie est ainsi faite que tout ne peut pas être lisse tout le temps. Il faut savoir composer avec et se créer notre équilibre.
    Quant à savoir si nous enfants nous aiment autant quand ils grandissent, je dirais qu’ils nous aiment différemment.
    J’ai adoré ton article merci ma belle et bon weekend!

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    • merci ma marie ! bien sur la vie n’est pas lisse, il faut qu’on fasse avec le caractère de nos enfants mais eux aussi doivent s’arranger avec le notre ! Le plus important c’est de ne pas abuser de notre supériorité mentale ou physique envers eux. les respecter, c’est le plus important!

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  14. Ben moi je suis persuadés que nos enfants nous aiment moins en grandissant, mais je vois peut-être plus loin que toi, peut-être qu’à 9 ans on aime encore passionnément sa maman. Mais je crois que passé la phase de fusion de l’enfance, les enfants se détachent de nous et n’ont plus autant d’affection pour nous qu’avant (il n’y a qu’à voir les gens parler de leurs parents, souvent de façon très critique et distante). Et c’est normal. Je pense même que c’est un peu pathologique, quelqu’un qui aime autant ses parents que quand il était enfant. Et pour moi il n’y a pas forcément de rapport avec les disputes et punitions, c’est juste une sorte d’instinct naturel pour pouvoir quitter le nid et fonder sa propre famille.

    Mais je crois aussi, et là c’est plus difficilement avouable, qu’on aime moins ses enfants quand ils grandissent. Encore une fois, peut-être pas à 9 ans. Mais on n’aime pas un adulte comme on aime un nourrisson ou un bambin. Là encore, il n’y a qu’à voir toutes ces histoires de parents qui coupent volontairement les ponts avec leurs enfants. Ce n’était évidemment pas possible légalement quand ils étaient petits, mais je crois que ce n’était pas non plus envisageable affectivement. Là encore c’est sûrement explicable par une sorte d’instinct qui nous incite à les pousser hors du nid et à les laisser vivre leur vie loin de nous, mais personnellement ça m’angoisse beaucoup plus que l’inverse…

    (Enfin du coup je réponds plus à ton titre qu’à ton article ;))

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    • c’est sur qu’ils se détachent un peu et c’est normal pour quitter le nid comme tu dis. mais on peut aussi devenir très proches une fois adulte. moi j’étais devenue très proche avec ma maman, surtout depuis que je suis devenue mère à mon tour. on se parlait des enfants, elle me parlait de mon père, et pas besoin de grandes explications, je voyais bien de quoi elle voulait parler ! du coup on se comprenait. cela dit je ne lui parlais pas trop de mes problème de couple…ceux qui coupent les ponts je pense qu’il y a vraiment fractures et qu’ils ont des valeurs très différentes…

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    • Je rejoins mamandélires. De la même façon qu’on n’aime pas son mari après 20 ans de mariage qu’au moment de la rencontre, on n’aime pas son enfant de 30 ans de la même façon que son tout petit bébé. Ce n’est pas aimer moins, mais différemment.

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    • Je pense vraiment que ça dépend 😉 Si on ne veut pas en faire un cas général, je dirais qu’il y a plus de risques d’aimer moins son enfant à l’âge adulte. Sinon il n’y aurait pas autant de familles fâchées. Pour mon cas personnel, je sais que mon père m’aime beaucoup moins depuis que je suis ado/adulte. Sinon je suppose qu’il ne m’aurait pas virée de chez lui à 18 ans, m’aurait invitée à son mariage et prendrait des nouvelles un peu plus souvent que deux fois par an. Et je préfère croire qu’il m’aime moins depuis que je suis adulte plutôt qu’il ne m’a jamais aimée. Enfin, je suis loin d’être un cas isolé dans cette situation : beaucoup de gens ne voient plus leurs parents sans que ceux-ci en souffrent particulièrement. Bref, j’espère que moi j’aimerai toujours autant mes filles que je les aime aujourd’hui : c’est mon objectif en tout cas, d’être toujours là pour elles. Mais je ne sais pas de quoi demain sera fait…

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  15. Moi c’est pareil, j’ai été très surprise la dernière fois, avec la plus jeune de mes belles-marmottes. Je me suis excusée car j’avais l’impression de m’être énervée trop vite. Et elle m’a dit « quoi? Commen? Oh ben non tu sais c’est pas grâve » bref elle a trouvé ça tout à fait banal! 😂

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  16. Moi, je culpabilise toujours quand on s’engueule avec P.O. Du coup, je ne suis pas bien, et les enfants le ressentent, ils sont tout tristes et je me dis que ce n’est pas juste, qu’ils n’ont rien demandé à personne, ça me mortifie. J’espère toujours qu’ils nous pardonneront ces moments de faiblesse, et ils ont l’air de le faire pour l’instant. Mais c’est dur je trouve…

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    • bah oui mais la vie de famille ça n’est pas toujours rose… nous on essaye de s’engueuler en privé (enfin pas toujours !) mais de toute façon ils voient bien quand on se fait la gueule.. et là en général, ils font les pitres pour détendre l’atmosphère… je pense que le principal c’est qu’ils voient aussi l’harmonie qu’il y a entre vous ! on ne peux pas éviter quelques prises de bec de temps en temps.. (la vie serait bien trop fade !! ) Et je suis sure que 5 minutes après ils sont repartis te vider ton bac a linge ou essaimer tes louboutins dans tout l’appart’ !

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  17. Moi j’ai 14 an maintenant et oui on aime nos parents différamment mais on les aimera toujours moi j’ai du mal à discuter avec mes parents mais c’est parce que je préfère parler à mes amie ou à mes grand parents ! Je pense que c’est une passe pour nous de découverte du monde adultes mais que malheureusement souvent les parents on tendance à nous interdire des choses que nous on a l’habitude de faire ! Après il y a aussi le.fait que nous on préfère gérer notre temps nous m’aime mais que souvent les parents nous disent ce que nous devons faire alors qu’on le.sait très bien ce qu’il faut faire ! Où nous dire de ranger quelque chose mais on va le.faire plus tard il ne faut pas nous crier dessus sa ne sert à rien en plus on ne.le refera pas la prochaine fois ! PS si il y a des fautes c’est normal je suis disclexique

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    • et bien si tu parles à d’autres que tes parents ça n’est pas grave du moment que tu peux t’exprimer ! et oui, les parents peuvent être pénibles, c’est leur rôle de donner des règles, et parfois ça peut paraître difficile à comprendre, mais ils ne le font pas pour t’embêter. plutôt pour te protéger; même si ça peut te sembler absurde sur le coup, tu comprendras dans .. longtemps ! et file ranger ta chambre !!! 🙂

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  18. Bonjour, je découvre le blog, de part ce sujet qui m’interpelle parce que je me pose moi aussi cette question mais surtout en ce moment. J’ai 3 grands enfants, 2 jeunes majeurs qui quittent la maison pour suivre leurs études et un ado de 15 ans. Cette rupture avec le cocon familiale est perturbante et difficile pour moi. Je sais qu’on ne fonde pas une famille pour garder ses enfants ad vitam eternam avec soi, mais les laissez partir, les savoir loin, ne plus les voir tous les jours et se raccrocher à l’infime espoir d’un coup de fil pour les entendre, savoir qu’ils vont bien c’est difficile.
    Ce qui est difficile aussi c’est de revenir sur ces années passées, se remémorer tout ce que l’on a fait avec eux, ou ce que l’on a raté, mais aussi ce que l’on a pas encore eu le temps de faire parce qu’on ne les a pas vu grandir et qu’on pensait avoir le temps… ils sont petits encore… mais pu**** que ça passe vite ! Et c’est là que sournoisement se pose cette question : est ce que mes enfants m’aiment malgré tout ? et maintenant qu’ils partent m’aimeront ils encore demain ? Alors je cherche des réponses qui pourraient me réconforter sur ces questions. Sauf que ce sont les jours où j’ai grondé qui me reviennent, ceux où pour X raisons j’ai raté un spectacle, ceux où j’ai l’impression d’avoir été défaillante en tant que maman et surtout le sentiment que je ne leur ai pas assez montré ou démontré combien je les aimais. Alors avec toutes ces « mauvais souvenirs » comment vont ils pouvoir continuer à m’aimer en devenant de grands adultes ? Nous sommes des éponges c’est vrai, mes jours de mauvaise humeur ils les ont absorbés. Est ce que j’ai été suffisamment « heureuse » pour qu’ils absorbent aussi cette joie de vivre et ce bonheur ? Qu’est ce qui pourrait m’en assurer ? rien, aucune preuve n’est assez rassurante je pense. Et puis l’amour n’est pas une obligation, et j’espère que je ne deviendrais pas une obligation pour eux, comme parfois un parent peut le devenir quand la vieillesse s’installe…

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    • Bonjour, bienvenue chez moi ! Je ne te connais pas, mais je te trouve bien dure envers toi même. que serais une éducation sans mauvais jour ? leur aurais tu rendu service à ne pas leur montrer que tu n’allais pas toujours bien ? je comprends tes doutes, mais je suis sure que le retour va d’autant plus se faire quand ils vont devenir adultes. la faculté de vivre heureux ne tient pas qu’a l’éducation, heureusement. c’est surtout de leur responsabilité maintenant, pas de de la tienne. et si tu veux savoir ce qu’ils ont pensé de leur enfance, pourquoi ne leur poserais tu pas directement la question ? leur réponse pourrait te surprendre…

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